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Pour plus de pratiques collectives

CE QUE NOUS APPRENNENT LES NOUVELLES PRATIQUES PROFESSIONNELLES

A l’intersection de la fabrication de la Ville et de la transformation de nos métiers d’architectes, de nouvelles pratiques professionnelles apparaissent depuis une dizaine d’années. Souvent portées par des groupements interdisciplinaires et de jeunes architectes, qu’enseignent-elles dans un contexte la raréfaction des financements publics impactant urbanisme et architecture ?

Ré-inventer la commande, ré-inviter le public

 

Micro-projet, recyclage temporaire, activation d’espace public, participation des usagers, des espaces d’échange et de partage s’ouvrent, avec et pour les citoyens. Ils créent des lieux communs et construisent un processus support de citoyenneté. Maîtrise d’usage, design civique, urbanisme transitoire ou co-construction réinterrogent la commande, souvent en dehors et dans ses interstices. Ces pratiques ouvrent aux architectes de nouveaux territoires d’action et mobilisent de nouveaux savoir-faire professionnels.

 

Expérimenter en transversalité

 

Ces pratiques sont multiples car véritables laboratoires de projets citoyens invitant des savoirs et des équipes mêlant architecture, urbanisme, sciences sociales, activation culturelle ou développement social. Expérimentant des gouvernances transversales et des modes de projets collaboratifs, ces pratiques offrent une approche élargie des équipes et des savoirs mobilisés au profit du projet architectural et territorial.

 

Se structurer par hybridations

 

Alliant recherche et structuration par projets, ces collectifs et ces réseaux expérimentent des organisations souples et collaboratives. Dans les formes de l’économie sociale et solidaire (association, scic, scop), ils combinent le “non lucratif” de l’expérimentation et de l’échange avec le “lucratif” d’une production classique, pour une recherche-action au cœur de notre métier. Ces hybridations articulent in fine l’intérêt social de l’architecture avec les structures légales et commerciales de nos exercices.

 

Richesse pour la ville et l’exercice de nos métiers, ces pratiques collaboratives questionnent, en retour, l’évolutivité possible des structures professionnelles et ordinales, qui ne semblent plus croiser les envies de souplesse, d’autonomie et de pluridisciplinarité des jeunes professionnels.


EN ÎLE-DE-FRANCE, MOUVEMENT PROPOSE : 

# un appui à la visibilité et la diffusion de ces nouvelles pratiques

# la création de passerelles entre les métiers et les pratiques

# l’accès des jeunes équipes innovantes aux incubateurs et pépinières d’entreprises en Île-de-France

# le développement d’outils juridiques adaptés aux nouvelles pratiques interdisciplinaires et collaboratives

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