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POUR UNE VALEUR REELLE ET PAS ARTIFICIELLE

PROFESSION ET CONTEXTE NUMERIQUE

2023 aura marqué un tournant par le déploiement des IA génératives auprès du grand public et des entreprises, à travers de nombreuses solutions de création de contenus. Les éditeurs et donc nos solutions logicielles intègrent – ou sont en passe de le faire – des solutions de Generative Design. Si la machine va plus vite que nous, elle peut tester un grand nombre de solutions et nous place dans la position de celui qui choisit la meilleure solution proposée. Mais si l'architecte n'a pas les compétences pour critiquer les résultats qui sont apportés, il n'y a aucune valeur ajoutée à utiliser l'IA. On nous vend la reprise en main par l'architecte d'un ensemble de sujets techniques qu'il n'a de toute façon pas les compétences, ni les assurances, de manipuler.

REMPLACEMENT ET PILLAGE PAR L'IA, LA CRAINTE DES CREATIFS

Dans ce contexte grandissant de fouilles de données des outils d’IA, la SACEM s’est montée en OGC (Organisme de gestion collective) afin de faire valoir son droit d’opposition au profit de ses membres. Sur les mêmes conseils de la SACEM, les journalistes ont fait de même pour s’opposer au pillage de leurs articles. La Writers Guild of America – syndicat des scénaristes américains – a également initié la seconde grève la plus importante d’Hollywood pour encadrer l’usage de l’IA. Ces branches professionnelles ne s’opposent pas aux outils d’IA, mais elles entendent encadrer leurs usages vis-à-vis de leurs donneurs d’ordres respectifs qui seraient tentés de se débarrasser de leurs créatifs humains.

L'ARCHITECTURE, LES ARCHITECTES ET L'IA

L’IA est là, qu’on le veuille ou non. De manière très concrète dans nos logiciels. Tout est fait pour aider l’architecte à gérer l’analyse solaire, le développement durable ou encore la conception urbaine. Mais qu’en est il des données servant à entraîner cette IA ? Qu’en est il de notre capacité à analyser ces solutions ? L’IA est là mais nous devons être vigilants sur ces outils prédéfinis qu’on nous incite à utiliser.

L’IA fait bientôt sa rentrée pour assister et aider les collégiens en Mathématiques et Français. Comment allons nous encadrer à moyen terme ces futurs étudiants en Architecture qui auront l’habitude d’utiliser l’IA dans la rédaction et la création d’images.
A quoi ressemblera l'Architecte du futur ?

Avec l’arrivée de l’IA nous avons pour la première fois la définition claire dans notre travail d’architecte de ce qu’est notre fonction d’artiste concepteur, de metteur en forme de l’œuvre de l’esprit et ce qui est notre travail de mise en œuvre, de réalisation, de concrétisation de l’œuvre. Pourtant en matière architecturale le droit d'auteur tient plus du concept que de la réalité et les architectes rencontrent des difficultés pour faire reconnaître leur droit d’auteur. A l’heure de l’IA abandonner l’architecte dans la gestion de ses droits d’auteur en le laissant seul dans la négociation et reconnaissance de ses droits fragilise une fois de plus la profession.

Ce que Mouvement souhaite porter en Île-de-France :

  • Encadrer l’usage de l’IA.
    En faire une fabuleuse fonction servante de la pensée humaine et de notre force créative

     

  • Imaginer notre OGC qui recevrait les dépôts des projets susceptibles de rentrer dans le champ du droit d’auteur.
     

  • IA dans les écoles : Encadrer et faire évoluer l’enseignement.

Il faut :

# Être présent, l'Ordre doit être là ou ça se passe :

Représenter les architectes et faire entendre notre voix dans les instances où l’IA se discute.

# Faire évoluer la formation initiale :

Il y a une forte appétence des étudiants pour les sujets d’IA mais l’offre pédagogique doit s’adapter.

# Protéger les droits d’auteurs des architectes.

# Exiger de la transparence :

Nous ne devons pas devenir prisonniers d’outils qui nous échappent.

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