REHABILITATION DU PATRIMOINE BATI : UN ENJEU SOCIETAL !
Donnons-nous les moyens de réinvestir le champs
de la réhabilitation !
Réutiliser les ressources existantes plutôt que les recréer est l’élément fondamental d’une stratégie bas carbone dans la construction de la ville.
Et pourtant, selon les « chiffres MAF » publiés en 2020, l’activité des architectes se répartit entre 72.4% dans le neuf contre 27.6% dans l’entretien/réhabilitation. Ce dernier chiffre étant de plus en légère baisse par rapport à l’année précédente.
Où sont les architectes ?
Ils ne sont que trop rarement consultés sur les questions de réhabilitation, les maîtres d’ouvrage préférant passer par d’autres acteurs de la construction en direct : Bureaux d’Etudes, entreprises …
Ainsi, tout questionnement spécifique lié à la qualité de l’espace est ignoré, la sauvegarde du patrimoine bâti et de ses qualités est oubliée au profit d’une réponse normative et un recours massif à des solutions génériques.
Avec une part de marché potentielle si importante, il y aurait de quoi augmenter de façon spectaculaire l’accès et le volume de commande pour nos agences.
Une organisation spécialisée au détriment d’une transversalité porteuse de qualité et d’innovation.
Le fonctionnement en silo tant chez les maitres d’œuvre que chez les maitres d’ouvrage et les entreprises, sépare d’un côté la construction neuve et, de l’autre, la réhabilitation et l’entretien-maintenance.
Cette spécialisation, et le nombre limité d’acteurs transverses, rendent difficile le retour d’expérience (de la réhabilitation vers le neuf), le partage d’innovation (du neuf vers la réhabilitation) et l’émergence d’une architecture durable : de sa conception à sa fin de vie en passant par toutes les étapes d’entretien, réhabilitation et transformation.
Qui mieux que l’architecte peut jouer ce rôle transverse nécessaire à une réhabilitation efficace et qualitative, véritable enjeu sociétal ?
Ce que Mouvement souhaite porter en Île-de-
France :